En cas de non réceptivité, certaines observations
et expériences réalisées de nombreuses
fois par M. JJ Pérès chez Lasiodora parahybana
sont intéressantes :
- Une femelle non réceptive est placée dans
le terrarium d'une femelle réceptive (retirée)
: après un intervalle très court (trois jours),
on constate que la femelle est devenue réceptive. Même
résultat lorsque la femelle est introduite dans le
terrarium d'une Brachypelma albopilosa réceptive.
- Un prélèvement de toile spermatique est mis
en solution dans de l'eau distillée, puis pulvérisé
dans terrarium d'une femelle non réceptive. Le lendemain,
ou très vite, (dans les trois jours), la femelle devient
réceptive.
- Une femelle non réceptive est placée dans
le terrarium d'un mâle adulte, pendant quelques jours.
Elle devient réceptive.
- Une injection d'hémolymphe d'une femelle réceptive
dans l'articulation d'une femelle non réceptive rend
celle-ci réceptive dès le lendemain (expériences
réalisées plusieurs fois avec Lasiodora parahybana,
Brachypelma albopilosum et vagans, Poecilotheria regalis).
Quels que soient les genres et espèces parmi ceux
expérimentés, le fait d'injecter de l'hémolymphe
d'une femelle réceptive rend réceptive n'importe
quelle femelle d'autre genre ou espèce (exemple : une
injection d'hémolymphe d'une Poecilotheria regalis
réceptive rend réceptive une Brachypelma albopilosum
non réceptive).
L'enseignement que l'on peut tirer de ces observations et
expériences est que la réceptivité se
traduit très vraisemblablement par un statut endocrinien
(ou neuro-endocrinien) précis, et qu'elle peut être
assez facilement influencée par les phéromones
de femelles réceptives ou de mâles adultes.
Dans l'avenir il sera très utile d'utiliser ces influences
phéromonales pour de meilleurs résultats de
reproduction.
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